La Ruche dorée d'Hatshepsut

Apparitions : épisode 304 "Reine d'un jour"

Effets : Le mécanisme de cette ruche contient une petite abeille en métal avec laquelle Hatchepsout s'était piquée. Elle crée des phéromones qui permet de contrôler les gens touchés. Si rien n'est fait, les personnes infectées par les phéromones deviennent folle jusqu'à l'obsession, allant jusqu'à ignorer les ordres et en viennent à des décisions extrêmes et violentes pour "protéger" leur reine. L'effet peut être renversé en tenant l'abeille au niveau de la clavicule gauche pour drainer le dard hors du corps, avec une petite, voire aucune, douleur. Cela neutralise ensuite l'abeille. 

Histoire : Une petite ruche en or qui appartenait à la première femme pharaon d'Egypte. L'artefact avait déjà été attrapé et conservé à l'Entrepôt 2.

Hatchepsout est une reine-pharaon de la XVIIIe dynastie. On situe son règne de -1479 à -1457 avant J.C.

Elle est la fille aînée de Thoutmôsis Ier et de sa Grande épouse royale Ahmès. Par conséquent à la mort de son père, elle épouse son demi-frère Thoutmôsis II, le fils d'une épouse secondaire, afin d'assurer la légitimité royale de celui-ci. Selon les quelques source connues et les inscriptions retrouvées, il est fort probable qu' Hatchepsout eut un rôle très important durant le court règne de son mari (entre 3 et 4 ans). Celui-ci meurt en laissant seulement deux héritiers, Néférourê et Thoutmôsis III fils d'Iset, sa seconde épouse.

Grâce à l'appui du haut clergé d'Amon, elle exerce la régence à la mort de son époux, son beau-fils, étant trop jeune pour régner. Plus tard, ils assurent ensemble la co-régence. Mais rapidement, Hatchepsout exerce le rôle de pharaon tout en continuant d'associer Thoutmosis III à plusieurs actes officiels. Pour légitimer son statut, elle modifie la date réelle de son couronnement qu'elle place au  jour de l'an de l’an VII du règne de Thoutmôsis III, symboliquement propice, et propage le mythe sur sa naissance divine. A Deir el-Bahari, son Temple des Millions d'années, on peut lire qu'elle fut engendrée par Amon qui avait pris les traits de son père ; après ce "mariage sacré", Khnoum la façonna sur son tour de potier et elle fut présentée à Amon qui lui promit "cette bienfaisante fonction royale dans ce pays tout entier".

Sa célébrité actuelle doit plus à son audace de se faire représenter comme un homme qu'à son règne pendant l'âge d'or de la XVIIIe dynastie. En effet, après son couronnement,  Hatchepsout troque sa robe fourreau et sa couronne de reine pour le pagne court, le némès et la barbe postiche. Ses nombreuses statues la représentant en homme attestent sa volonté d'être reconnue en tant que roi. Elle fait construire sa tombe dans la vallée des rois près de celle de son père, et, à Karnak, le huitième pylône de même qu'une chapelle-reposoir pour la barque d'Amon, dite la chapelle rouge.

Elle sut se maintenir au pouvoir pendant une vingtaine d'années, grâce à l'appui de dignitaires compétents et dévoués dont le sort était sans doute lié au sien. Son règne fut pacifique, hormis une rébellion nubienne qu'elle dût mater. Il subsiste quelques traces de son passage à Kasr Ibrîm et à Bouhen. La politique étrangère de la reine se caractérisait surtout par des expéditions commerciales.

On ne lui connaît qu'un seul enfant, une fille nommée Néférourê (La Beauté de Rê) issu de son mariage avec son demi-frère. Mais on perd toutes trace de celle-ci à partir de l'an XI de règne de sa mère. Il est fort probable qu'elle soit morte, mais certains historien pense qu'elle fut la première épouse de Thoutmôsis III.

En l'an XXI ou XXII du règne, Thoutmôsis III assuma seul le pouvoir et fit marteler les cartouches d'Hatchepsout, leur substituant ceux de Thoutmôsis Ier et II ou encore les siens. Les causes de la mort de la reine reste encore obscure.